Groupe artistique de recherche scientifique (GAES)
Thématique 2024 : Les Sciences de la prédiction
Un projet de l’Hexagone Scène Nationale - Meylan, l'Atelier Arts Sciences et le Quai des Savoirs
L’Hexagone Scène Nationale à Meylan organise en collaboration avec le Quai des Savoirs à Toulouse des temps d’exploration scientifique à destination des artistes. Ces temps de découverte sont conçus comme une immersion collective entre tous les participants, autant artistes que scientifiques. L’objectif est la transmission de connaissances autour de sujets scientifiques, dispensées par les scientifiques invités, pour faire naître échanges et confrontations entre les imaginaires scientifiques, artistiques et les représentations collectives et individuelles. Forts de deux collaborations en 2021 et 2022, les deux partenaires proposent deux nouvelles sessions sur « Les sciences de la prédiction » pour l’année 2024.
Deux sessions, deux dates, deux lieux
Le GAES est organisé en 2 modules.
La première session aura lieu à Grenoble du 24 au 26 janvier 2024 à L’Hexagone/Atelier Arts Sciences
La seconde session se déroulera à Toulouse du 1er au 3 avril 2024 au Quai des Savoirs.
Les artistes invités : Jules Benveniste, Marie-Julie Bourgeois, Jérôme Cochet, Sylvain Darrifourcq, Marie Dilasser, Jadikan, Maryne Lanaro, Fanny Soriano, Anaïs Tondeur, Filipe Vilas Boas
Au nombre de 10, les artistes sélectionnés pour le GAES 2024 sont reconnus sur les scènes artistiques contemporaines. Ils sont metteurs en scène, auteurs, comédiens, plasticiens, photographes… et appartiennent à des champs artistiques variés mais se rejoignent sur un intérêt commun : approfondir leurs connaissances et confronter leurs représentations, nourrir leur curiosité et leurs imaginaires.
Les doctorants invités : Rémy Faveroult, Elodie Gallien-Guedy, Gauthier Juret Rafin
Les scientifiques invités : Aurélien Barrau, Juliette Blanchet, Brice Boudevillain, Serge Fenet, Didier Jamet, Gerhard Krinner, Thierry Lebel, Emmanuel Prados, Catherine Ritz, Peter Sturm, Sophie Wahnich, Isabella Zin
Le GAES fait intervenir des chercheurs, des académiciens du territoire. Les scientifiques interviendront pour partager et transmettre leurs connaissances, exposer leurs champs de recherche spécifiques, au profit des artistes. Au-delà des objectifs de transmission de savoir, ils confronteront avec les artistes leurs représentations et leurs opinions sur leur sujet de recherche. L’échange, le partage et le débat sont les maîtres mots du GAES afin que chaque participant nourrisse et fasse évoluer son imaginaire. Pour la première fois, les partenaires souhaitent associer à la cohorte d’artistes 4 doctorants qui comme eux participeront aux deux sessions pour davantage décloisonner les pratiques.
Thématique du GAES 2024 : les sciences de la prédiction
Le développement des outils numériques, des premiers calculateurs jusqu’aux intelligences artificielles contemporaines, a permis de déployer des pratiques toujours plus performantes pour mesurer et modéliser notre environnement. Ce, dans l’objectif premier d’en prédire les développements et tendances à court et long terme (de la météo du lendemain à la base de l’analyse du rapport Meadows et des rapports réguliers du GIEC). Malgré leur viabilité scientifique – entendu qu’elles font consensus au sein des communautés scientifiques – ces prévisions font souvent l’objet de débats, d’échanges voire de controverses dans la sphère publique. Rien n’indique d’ailleurs que l’amélioration rapide de ces outils n’accroisse mécaniquement l’acceptabilité de leurs prévisions.
Quelles connaissances de notre environnement les technologies numériques et l’intelligence artificielle peuvent encore nous apporter ? Pourquoi certaines prévisions ne sont pas acceptées, ni certains changements mis en œuvre par nos sociétés ?
Par ailleurs, l’emballement des phénomènes naturels conséquents au bouleversement climatique fragilise des modèles prévisionnels construits à travers les décennies. Ce à la croisée des sciences de l’environnement et des technologies numériques.
Quels sont les outils de l’observation, de la mesure et de la modélisation scientifique ? Que nous apportent-ils dans la compréhension du monde et de ces évolutions ? Quelles limites ou perspectives d’adaptation entrevoit-on aujourd’hui quant à ces outils ? Quelle distance entre la perception sensible et les phénomènes à l’œuvre, peuvent induire ces outils sur l’observation du monde ?
L’Homme est en tension entre son besoin de prédire l’avenir et son refus d’accepter certaines prévisions. Celles-ci deviennent alors de la matière pour nourrir des imaginaires. Quels sont les imaginaires dominants dans nos sociétés ? Comment les imaginaires de la recherche dialoguent avec ceux des artistes ?
Rapports d’étonnement
Ces rapports ont été rédigés par les artistes et doctorants présents :
SESSION GRENOBLE
Maryne Lanaro, Elodie Gallien-Guedy, Marie-Julie Bourgeois, Jérôme Cochet, Jadikan, Filipe Vilas Boas, Fanny Soriano, Jules Benveniste, Sylvain Darrifourcq, Rémy Faveroult, Gautier Juret-Rafin, Marie Dilasser, Anaïs Tondeur
SESSION TOULOUSE
Maryne Lanaro, Elodie Gallien-Guedy, Marie-Julie Bourgeois, Jérôme Cochet, Jadikan, Filipe Vilas Boas, Fanny Soriano, Jules Benveniste, Sylvain Darrifourcq, Rémy Faveroult, Gautier Juret-Rafin, Marie Dilasser, Anaïs Tondeur.
ORGANISATEURS
FINANCEUR
PARTENAIRES
Jules Benveniste, Marie Julie Bourgeois, Jérôme Cochet, Sylvain Darrifourcq, Marie Dilasser, Jadikan, Maryne Lanaro, Fanny Soriano, Anaïs Tondeur, Filipe Vilas Boas.
Aurélien Barrau, Juliette Blanchet, Brice Boudevillain, Serge Fenet, Didier Jamet, Gerhard Krinner, Thierry Lebel, Emmanuel Prados, Catherine Ritz, Peter Sturm, Sophie Wahnich, Isabella Zin.